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 R(h)umeurs de la Fée Crochette

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AuteurMessage
Ivy Violet

Ivy Violet


Messages : 258
Date d'inscription : 08/02/2011

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MessageSujet: R(h)umeurs de la Fée Crochette   R(h)umeurs de la Fée Crochette I_icon_minitimeLun 16 Mai - 11:32

C'est un fait: Ivy est partie en éclaireur. Soit-disant. Eclairer quoi dans cette merde ?
En tous les cas, elle n'est pas au campement scarifié, ni un peu plus loin dans les tunnels.
Difficile d'imaginer ce qu'elle peut bien foutre, cette damnée bonne femme.





***



« Quand je donnerai le signal. »

Et effectivement, deux heures plus tard, à une bonne cinquantaine de mètres du campement des Flesh, une vive lumière blanche s'active par trois fois, toutes les dix secondes, en leur direction.
Provenant sans doute d'une petite lampe-torche, vu la maigreur du faisceau, qui indique juste sans agresser.

Une femme seule, de grande taille, raide et droite comme un I, collée au museau de son bourrin, la bride tenue par le crochet qui dépasse de son étrange prothèse, se terre dans le renfoncement le plus obscur du royaume souterrain. A son flanc, une besace bien chargée.
Harnaché dans son dos, un club de golf.
A la ceinture, un étrange boomerang, semble t-il composé principalement de deux morceaux d'os bien taillés, humains ou non, difficile à dire...
Un petit lance-pierre de l'autre côté, ainsi qu'un masque à gaz qui pendouille le long de ses larges hanches.
[Reste de la description sur ma fiche perso].

Le cheval à la robe ébène ne présente pas de selle, signe que la trentenaire monte surement à crue. Il paraît alerte, bien traité, soigné, et non-stressé, à côté de sa cavalière; ce qui n'est pas toujours le cas de toutes les montures, dans le wasteland...

Chose un peu plus curieuse, pour une femme qui a l'air d'avoir voyagé récemment -vu la peau cireuse légèrement bronzée autour des vieilles cicatrices, et la fraîcheur générale toute relative pour ne pas dire poisseuse-, elle ne présente pas de paquetage de campement, ou autre matériel de bivouac.
Uniquement sa besace comme bagage.



*




Elle accepta...

Le signal il l'attendait par émetteur récepteur mais quand Havina la louve de Vanessa et Taz le Diable de Tasmanie ont un comportement méfiant en tournant leurs gueules en arrière, Milo se met à regarder un peu mieux .

Il y avait des appels d'éclairage .
Surement la parano...
Milosevik demande à Seth de mener la marche et à Uggly de rester dans la zone... Il baissera aussi le volume de sa lampe à huile et avancera dans le tunnel . Des pas lents... les yeux qui se baladent partout .

Ivy peut voir un type au visage crispé, une grande balafre lui barrant une partie du visage, un grand trois-quart avec à son dos une crosse dépassant . Les Rangers à ses pieds émettent un cliquetis aux rythme de ses pas et d'autres petits sons métalliques se rajoutent aux gestes . L'autre main tient une laisse et au bout se trouve un étrange animal aux yeux porcins .

Le Serbe s'arrête une fois qu'il est en vue de la femme et sa monture . Son regard se porte vite fait sur les armes, s’attarde sur la prothèse et finit par fixer les yeux de la survivante .

Elle avait vécu le Crash à quelle époque celle là ?
Il ne saurait dire...

Jess se met à parler doucement... juste de quoi se faire entendre sans provoquer d’échos .


- Milosevik...
Je suppose que tu es Ivy .
Surpris de te voir tout de même .


Plutôt grande comme femme... à peine dix centimètres de moins que lui . Athlétique, peau d’apparence meurtrie... une pure survivante élevée dans la fange .


*


Quand elle s'avance lentement vers lui, délaissant la bride, plaçant son bras gauche de sorte à ce que le crochet soit le moins visible possible, le long du corps, un peu derrière la poche du pantalon, Jess peut remarquer une chose: elle marche pieds nus, et ses rangers à elle sont attachées à sa ceinture, dans son dos, et battent un peu sur ses fesses, à mesure qu'elle évolue.

Les débris divers qui jonchent le sol et que rencontrent la corne de ses pieds ne semblent l'affliger aucunement.
Elle a les ongles jaunis mais bien taillés.
Certains sont plutôt bousillés, par contre; présentent du sang coagulé, derrière, et des petits trous, devant, propres à une opération post-hématome, au trombone chauffé, pour évacuer un maximum d'hémoglobine.

Ivy avance si près, d'un pas lent et assuré, le corps tendu comme une corde d'arc, qu'il peut voir bientôt l'éclat particulier de son regard briller au milieu de son encadrement de mèches châtains trempées de sueur...

Le subtile vert trinitine qui ondoie au dessus de larges cernes violacées, sur un visage qui n'en est plus à son premier printemps...

Elle a le regard d'une petite fille dans le corps d'une trentenaire maculée de balafres et de marques, comme si l'enfant qu'elle avait été un jour n'avait jamais totalement quitté ce corps... Le hantait.
Mais une morveuse méfiante, aux paupières plissées, qui détaillent sans s'attarder, qui sondent de façon épileptiques, là là là et là: elle ne perd pas une miette de Jess Milosevik, mais le fait d'abord sournoisement, rapidement, comme un serpent.
Une morveuse de décharge. Une morveuse des poubelles et des égouts. Une morveuse qui a couru tant de fois pour sauver sa peau.
Une morveuse à qui on la lui faisait déjà pas...
La preuve: elle est là.

Mais une morveuse qui a la rigidité cadavérique d'un militaire guindé.

Seulement, une fois plantée à un bras de distance du leader des Flesh, ses beaux yeux s'accrochent au regard de l'homme mais finissent par rouler dans leurs orbites, un peu écarquillés, un peu stupides de timidité, comme si ce soudain rapprochement qu'elle a pourtant entamé d'elle même la foutait soudain hagarde. Paumée. Perdue.

Elle rougit même, mais difficile à voir, vu le teint et sa tignasse.

La voix n'est pas franchement désagréable, mais on dirait que ses cordes vocales sont passées au mixer, comme le reste de son organisme. Elle parle de façon très franche, contrairement à ses yeux qui dansent la gigue. Elle a l'air d'alterner une façon de parler rapide et un peu vulgos, à un phrasé plus posé et correct:


« Jess.
Enchantée de faire votre connaissance. Moi c'est Ivy.
Et j'suis pas surprise d'vous voir...
Vous serrez la main ?
Ou c'genre de fichues conn'ries ?
»

Main qu'elle a étrangement bandée, comme sur les articulations de ses coudes. Violet est magnifique et affreuse en même temps.
"Civilisée dans la jungle, sauvage dans la citée", qu'on l'imagine.
Elle chlingue le contraste, à tel point qu'on ne sait pas vraiment si on a affaire à une hirsute qui va vous sauter à la gorge pour vous en arracher l'artère sur fond sonore de grognements atroces, ou à une femme totalement ouverte aux rapports humains cordiaux, qui sait se tenir.



***

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