Tout ceci se passe la nuit, après le face à face avec Ivy Violet.
Ces temps-ci les appétits du borgne pour la chaire fraîche vont croissant, peut-être l'approche du mariage avec Emi... allez savoir. De plus la découverte d'Ivy lui a fait un certains effet. Aussi ne faut-il pas s'étonner que dans sa couche au milieux de cette pièce pourris, pendant le tour de garde du Vieux, au coeur de la nuit, il soit dans un état d'excitation avancé l’empêchant de dormir. Il tourne et tourne, tentant sans succès de compter les moutons androïdes, tandis que son oeil unique est dressé vers un plafond trop laid et banal pour avoir un quelconque intérêt et que sa main gauche masse un sexe mollement érigé. Quoi qu'il fasse, son cerveau reste traversé d'images de partouzes cybernétiques. Un soupire déchirant scelle enfin sa résolution. Il se lève dès lors, avec comme seule concession faites à la pudeur - en pleins milieux du campement où dorment ses subordonnés - son manteau de fourrure enfilé par dessus un corps nu et tatoué.
Il passe devant Le Vieux qui monte la garde au sommet de la barricade de gravas improvisée que les Scarifiés ont mis en place pour séparer "leur coin" du reste de la pièce qui ouvre sur des couloirs. Il le regarde un instant et lui fait un signe de tête. Ce type là, ce croulant, ce militaire dans un corps grabataire est un véritable monstre, pleins de dépravations et de névroses. Saül est sans doute un des rares de la brigade à l'apprécier car devant lui, il n'a pas à se cacher de toutes la perversion qui peut le miner. Il peut en effet être totalement lui même, sans honte, sans pudeur. Il sait qu'en retour il ne sera pas jugé mais au contraire parfois même encouragé. Aussi annonce t'il la couleur :
"Lieutenant! Je vais enculer Oya, vous pouvez regarder si vous le voulez."
Voilà, c'est crue, sans subtilité, pas besoin de faux semblants, de détours. Les choses sont balancées telles qu'elles. Il se permet même de lui demander de rajouter du piment pervers avec un peu de voyeurisme. Entre eux, il y a cette complicité de l'immonde qui est inimitable et que Saül ne lâcherai pour rien au monde.
Ainsi donc il continue son bout de chemin vers le coin où dort la nouvelle esclave, les mains attachée dans le dos et les pieds tellement serrés qu'elle ne pourrait pas se déplacer autrement qu'en rampant comme un vers ou en sautillant à pieds joint jusqu'à s'en casser la gueule.
Il défait les liens des dits pieds puis en la tirant par les cheveux la force à se relever, lui intimant du même coup un réveil brutal et désagréable. A son oreille il murmure en y soufflant son haleine pâteuse et chaude :
"On va voir si ça, ça t'sort de ta torpeur. C'est pour ton bien tu comprends."
Il la guide donc comme ça jusqu'au tas de gravas où trône le Vieux pour le franchir et passer de l'autre côté, de là où on ne peut pas les voir depuis le campement mais où le veilleur a lui seul une vue inimitable du haut de son promontoire sur ce qui pourrait se dérouler.
Ca va vite, il lui enlève la futal, de force, sans ménagement, le sous-vêtement suit peu après. Elle est contrainte de se mettre par terre, la tête contre le sol, le cul en l'air, position typique, offrant un angle d'attaque parfait. Tout en officiant, il commente pour Oya ce qui va suivre, mais aussi pour son lieutenant qui assiste à la scène.
"Tu vois, je vais me marier bientôt, et à ma manière je suis fidèle. Elle sera la seule à porter mon gosse. Tu comprends? Du coup, le seul endroit que je peux baiser sur les autres, c'est le cul. J'espère que t'a déjà l'habitude d'aimer ça Oya, parce que sinon, tu risques de souffrir un peu héhé..."
Et c'est ainsi que tout content de lui il avance un chibre gonflé de sang, dressé d'une excitation perverse avant de forcer l'arrière train de l'esclave jusqu'à parvenir à y entrer.
Le ramonage peut commencer et autant dire qu'il fait pas dans la dentelle.