Réunion de Quarantaine

Kazil se doutait de quoi retournait cette réunion. Il se remémorait les évènements récents ainsi que de ne plus avoir vu Emi Louise depuis. Néanmoins la nouvelle de sa mort n'était pas parvenu et il s'en réjouissait. Malheureusement, il n'avait pu obtenir toujours cette recette et contre temps jouait en sa défaveur. L'Asiatique quitta ses cours de cuisine pour rejoindre sa wagon et commençait sa nuit jusqu'à une heure proche de celle de la réunion. Il se réveilla puis enfila son par dessus et quitta son domicile. C'était difficile de ne croiser personne dans les « rues » de l'underground mais la plupart étaient défoncés dans un coin et d'autres ne faisaient pas attention à ce genre de détail.

Il avait cuisiné des biscuits pour l'occasion et il plongea sa main dans son petit sac pour en extirper deux ou trois qu'il enfourna. Connaissant le chemin, il suivit les instructions de Saül pour apparaître finalement dans ce lieu, caché de tous où déjà quelques invités s'y trouvaient. La présence d'inconnu le surprenant, il décida de garder secret la présence de ces biscuits.

Il inclina lentement la tête.

- « Bonsoir. »

Puis il se mit dans un coté en observant les détails de cette étrange habitation.

Sur la table qui constitue un des rares éléments de mobiliers de la pièce, sont disposés plusieurs objets :

Toute un tas de lanières de cuirs, de sangles, de liens, de chaines, de bayons, pleins de petites boules de cotons roulée pouvant servir de bouchons d'oreilles, une douzaines de récipients de tailles variables, allant du bol au seau, trois blocs de savons made in New Vegas glanées aux douches collectives ainsi que les éponges qui vont avec, une bouteille de désinfectant, des herbes médicinales anxiolytiques et le nécessaire de premier secours choppé à l'infirmerie, de la soude prise au labo, de nombreux tissus, barres et tiges d'aciers, ainsi que des vêtements longs, gants etc. le tout fort bien pliés.

Saül attend que la plupart soient arrivés en fixant d'un oeil vide ce drôle d'attirail disposé devant lui alors qu'il se tient debout, surplombant la table, les deux mains posées dessus.

Une foi que Liberty est entré, il recule de quelques pas et après un regard... éteint à Emi, prends la parole.

"Je vais être directe..."

Aucune lueur de sa voix... aucune passion rhétoricienne comme on a pu lui connaitre par le passé. Ce qu'il a à dire est aussi important que douloureux pour lui, il le dit, point.

"Emi a contractée un virus. Le GV3N10+ ou le GV3N10- on sait pas trop... deux souches différentes du même truc... on ne sait pas lequel elle a...

Dans un cas ça peut être grâve... très..."

Il n'en rajoute pas plus, sa moue est suffisamment éloquente, vu tout le dégoût qu'elle exprime.

"Dans l'autre ça se passera bien."

Il se retourne, fixe Ivy un instant puis reprend son topo.

"Nous devons organiser une quarantaine pour une durée d'un mois et quelques, le temps de voir l'évolution des symptômes quoi..." Il parle avec une articulation détachée de chirurgien mais aux intonations... ça se voit clairement qu'il en chie comme pas possible.

"Mais surtout, nous devons le faire dans la plus grande discrétion. Personne ne doit être au courant de ce qui se passe. Parler de l'état d'Emi, de ce que nous faisons ici etc. est impossible, ne peut être admis. Je renierai tout ceux qui le feront..."

Sa main se crispe en même temps qu'il pousse un long soupire. Vu la manière dont il a prononcer ce "renierai" clairement il parle de quelque chose de pas joli. Plus qu'un patriarche reniant un gosse, il y a du "je détruirai" dans son expression, ou encore "je massacrerai"... bref, pas encourageant. Quoi qu'il en soit il continue d'expliquer : "Si la HSC apprend c'qui se passe ici, ce sera la fin pour nous tous. Pour le labo, pour l'A.C.T... pour Emi, ils viendront foutre leur nez dans des affaires importantes, détruiront tout ce qu'on a tant de mal à construire... feront n'importe quoi avec cette quarantaine et sa convalescence..." Un brin de hargne se place désormais dans ses propos pour disparaître aussitôt, à nouveau remplacée par sa monotonie, sa douleur...

"Officiellement, Emi va rester enfermer pour bosser un cadeau de mariage spécial pour moi, ici avec Ivy et suivre des cours en parallèle à domicile en médecine... ça elle va vraiment le faire pour que Simon soit content et ai un truc à noter sur ses Plans de Productions sans avoir à s'douter de quoi que ce soit... ça fait longtemps qu'ils en avaient parlés de ces cours après tout, donc rien de louche, bref..."

Il regarde Aldartok.

"Possible que tu fasses partie de ces instructeurs à l'occasion pendant la durée de la convalescence... au niveau des plantes médicinales... M'semble bien qu't'y connais un rayon là dedans."

A nouveau, son attention de porte sur Emi.

"La maladie est sexuellement transmissible et va... donner des pulsions à Emi... des envies difficilement contrôlables... auxquelles il sera de VOTRE devoir de résister. Pour éviter que ça se répande... pour... pour elle... ce sera peut être difficile. C'est pourquoi à pars Ivy qui sait gérer tout ça, aucun de vous ne pourras jamais rester seule enfermer avec elle."

Sa voix s'éteint... à nouveau il pousse un soupire.

"Je viens donc au point suivant... Ivy connait le virus... il ravage les terres d'où elle vient. Alors J''veux que vous lui obéissiez tous en ce qui concerne le déroulement de la quarantaine et...

Je la laisse parler pour les précisions..."

Il va s'adosser contre un mur. Il est fort probable qu'aucun de ses Scarifiés n'ai eu l'occasion de le voir dans un tel état de faiblesse. A croire que c'est lui le malade.

Tout juste après le sifflement de Liberty, le corps d'Ivy se met en branle.
Les omoplates se détachent de la porte.
Les os craquent.
Les mains se séparent pour mettre les bras le long du corps.
Les os craquent.
Ses doigts encore en place se crispent en serre l'espace d'une seconde, avant de se déplier.
Les os craquent.
Sa tête effectue un lent mouvement de rotation.
Les os craquent.
Son dos s'arque légèrement.
Les os craquent.

Elle plaque ses cheveux graisseux en arrière, ouvre grand les yeux, avant d'observer chaque visage tour à tour, pour deux secondes. Seul Eugène sera gratifié d'un simple regard furtif au niveau de l'abdomen, avant de passer à Liberty. A qui elle sourie étrangement. Un sourire triste, mais généreux et sincère. Ambivalence.

Puis c'est le plafond qu'elle fixe presque trop intensément, avec son squelette qui ondoie à la mesure de sa respiration sans trouble. Trop intensément, comme si son regard cherchait à rendre chaque parcelle de son corps plus légère, chaque cellule plus néant, pour monter en grappe abstraite par la trappe d'où tout le monde est venu.

Saül débute son exposé.
Et à la fin de celui-ci, la tête d'Ivy en revient à la réalité. Un peu dans les nuages, comme si elle venait de se taper un fix d'héro.
Elle se détache de sa position pour se diriger vers la table.
Les os craquent.
Elle attrape le bout d'une sangle de cuir, et l'agite mollement. La voix se veut ferme, mais le tout est constamment brisé par un état lamentable des cordes vocales, sans doute.

« Pour commencer...
Souvenez vous que tout le matériel de contention ne doit être utilisé qu'en dernier recours.
On n'attachera pas Emi pour un oui ou pour un non, même si elle montre quelques signes d'agitation. Ou même si elle s'énerve à cause du stress.
La raison et la communication primeront. Il faudra instaurer une ambiance calme et pacifique. Si vous êtes mal lunés, je ne vous conseille pas le boulot.
Pour l'instant tout sera simple, voire banal. Cela pourra très bien être le cas pendant toute la durée de l'observation, si Emi n'a rien.
Mais si la tension s'installe, qu'on passe un certain cap de virulence, et que des refus...d'avances provoquent des réactions très violentes... »

Elle agite encore le bout de sangle, avant de le lâcher.
Elle essuie nerveusement le plat de sa main moite contre sa hanche.
Son front est luisant de sueur.
Elle n'a pas l'air très à l'aise à présent, d'être le centre de toutes les attentions; ses yeux roulent de l'un à l'autre des visages sans savoir s'y accrocher.

« Alors ça deviendra l'enfer, autant pour Emi que pour nous... Et il faudra mettre en stand-by ses sentiments.
Hum... Déjà, est-ce que vous avez des questions ? Ce sera plus simple pour moi...»

Voici donc les résultats du drame qui s'était déroulé dans le wagon médicale. Une étrange maladie qui a déjà décimé une population se trouvait à présent dans le corps d'Emi Louise. L'Asiatique fixa longuement l'aveugle durant le discours d'Ivy Violet. Voici donc les risques de cette maladie liée aux architectes, la mort de ce fameux Ernest qui lui avait permis la rencontre de Harry Stinston et d'Emi Louise. Il regrettait de ne posséder aucune compétence médicale, il ne pouvait rien faire de concret pour aider son amie.

Il ne pouvait que redresser lentement la tête pour observer la narratrice de cette sombre maladie pour acquiescer à ces propos. Cependant, il n'aimait pas agir dans le dos de New Vegas, cette communauté qui l'avait sauvé de la mort lui et Cléo et qui avait tenté de la guérir jusqu'au bout. Etait-ce réellement à lui d'en prendre la responsabilité?

- « Vous n'avez pas eu de retour de la HSC suite à ce qu'il s'est passé dans l'Alambic, Mademoiselle Violet? Il faudra sans aucun doute se justifier un jour ou l'autre, des mots que j'ai prononcé. Après, je n'ai pas recroisé le Sergent Beaumont depuis. »

Bien que cette situation embarrassante vis à vis de l'Alambic était de sa faute, il n'avait pas eu le choix, aucun des Scarifiés n'avait répondu à son appel et la vie d'Emi Louise était en jeu. Mais difficile d'expliquer cela et puis qu'on le tienne pour responsable l'importait peu, ce n'était pas auprès de cette femme qu'il avait reçu sa confiance mais d'une autre personne elle aussi présente. Il attendit une quelconque réponse.

Il opine négativement du chef à la remarque de Kazil.

"Emi et Ivy vont donner le change, avec une dernière sortie encadrée comme si de rien était et que c'était qu'une erreur. En plus Emi pourra toujours parler à la radio d'organisation etc. ça contribuera à donner le change. Ils se douteront de rien. Grâce à cette dernière sortie et son excuse."

Il croise les bras sur son torse. Y croit-il vraiment? Beaumont ne va t'il pas foutre son nez dans ce qui ne le concerne pas? Il doit y croire, de toute façon, ils n'ont pas vraiment le choix... Regard à Mazzy, finalement il avance vers elle et se poste à ses côtés... humant son odeur de crasse et de sang séché pour trouver un peu d'assurance chez "l'autre femme de sa vie" et continuer de pouvoir donner le change.

HRP : edit à 12H26 suite à remarque sur la cohérence temporelle par Emi.

En reprenant succinctement, elle ajoute un détail qui n'a que peu d'importance pour l'affaire. Son pouce s'agite sur ses autres doigts, en se frottant nerveusement contre chaque phalange. Elle ne regarde pas plus que ça Kazil.

« Bon euh...les Mademoiselle ou autres, laissez tomber ça avec moi. C'est Ivy ou Violet.
L'incident au bar a été très court. Beaumont s'est plus concentré sur le Lieutenant que sur vos mots exacts. Evitez le dialogue avec lui au maximum pendant quelques temps et ça devrait aller. Le reste on s'en chargera avec Emi, comme l'a dit le Commandant. »

Un animal. En chasse. Une lionne, peut-être, qui vient d’apercevoir sa proie. Ou un rapace.
Liberty se demande un instant si c’est elle qui a provoqué cette réaction chez Ivy. Mais le sourire dont elle se voit gratifiée quelques secondes plus tard lui fait rayer cette possibilité. Elle répond d’un sourire amical à la jeune femme avant que celle-ci ne détourne les yeux.

« Emi a contracté un virus. »

L’oreille prête toutes ses capacités à l’exposé de Saül mais les yeux clairs, eux, ne cessent de voyager du chef Scarifié à Violet. Elle lui donne réellement l’impression d’un animal sauvage que l’on aurait subtilisé à son environnement pour l’installer dans un autre.
La tension est palpable. C’est compréhensible. Tout le monde apprécie Emi. Il a fallu que ça lui arrive à elle.

La punkette jette un œil à l’aveugle. Elle doute d’avoir du mal à la contrer si Emi a des réactions… « violentes ». Toute petite et blondinette qu’elle soit, elle a déjà dû affronter plus baraqué. Et dans des circonstances pires que celle-là.
Pour dissiper un peu l’atmosphère lourde, Liberty décide d’intervenir après Kazil, sur un ton léger, presque désinvolte. Comme une étudiante qui assisterait à une conférence. Emi saura que ce n’est pas un manque d’intérêt pour son cas.

- Et c’est vraiment dangereux ce truc ? J’veux dire, si Emi a chopé la saloperie, à part provoquer des pulsions sexuelles chez elle et éventuellement des réactions violentes, y’a autre chose ? Un danger pour elle, genre mutations, changements dans sa personnalité, ou conneries d’ce genre ? Et y’a des risques quelconques pour ceux qui l’entourent ?

Ivy grimace, serre les dents, se masse une tempe. Le sang a l'air de lui monter au visage. Elle jette un regard furtif vers Emily, avant de le faire glisser sur l'amas d'objet près d'elle. Violet fixe les lanières, en se grattant vigoureusement une cicatrice blanche en relief près de son nombril. La question de Liberty a l'air de la mettre encore plus mal à l'aise.

« Comment vous dire... Elle pourra être très malade... Il faut qu'on s'assure qu'elle soit en parfaite santé au moins une semaine après le premier mois de garde...
Si Emi commence à avoir des maux de gorge pendant ou un peu après ses premières "bouffées d'chaleur"... Alors on sera fixé... »

La sueur ruisselle le long de ses flancs, imbibant le côté des tissus qui recouvrent sa poitrine, puis dégringolant sur le dénivelé des côtes apparentes. Son regard passe à nouveau sur Emi avant de replonger.

« Ecoutez...c'est peut être délicat de parler de ça trop rapidement...
Emi est là et elle est en parfaite santé pour l'instant...
Le risque est nul d'attraper la maladie et de la propager avec ce système d'observation préventive...
Après...
Et merde. »

On dirait qu'elle tente d'éviter toute évocation de la suite de la maladie. Celle qui tâche et qui fait des bulles. C'est ça le problème. Peut être que si Emi n'était pas là, elle n'aurait pas hésité une seconde à tout déballer... Elle l'a déjà fait une fois, mais là, ça coince de trop. Trop de monde. Ou alors une question latente, qui devra se poser, tôt ou tard.
Détail "moral" à l'appréciation de chacun...
Elle relève la tête vers Saül. Ses yeux zigzaguent à présent dans leurs orbites un peu exorbités, comme si elle réclamait son aide, son approbation, ou tout simplement le son de sa voix pour qu'il aiguille un peu la conversation. Non, vraiment, cette réunion n'a pas l'air d'être un exercice de routine pour Violet.

L'aveugle, malpolie depuis le début, s'avance d'un demi-pas pour prendre la parole. Il parait que c'est à cause d'elle toute cette réunion. Si elle ne dit rien durant cette petite réunion, son cas risque de passer pour plus grave qu'il ne l'est.
Quoique. En d'autres circonstances, cela aurait pu être amusant.
Elle a pris le temps de ravaler sa boule d'angoisse qui traîne depuis quelques heures, et de se racler discrètement la gorge.
La voix reste dans le ton de la réunion, peut être moins abattue et gênée que Saül et Ivy.

"De toutes façons Liberty, si il s'avère que j'ai la mauvaise forme du virus, vous n'aurez pas à gérer ses pires travers. Il faudra éliminer le virus, mes affaires et moi avec. Comme il passe aussi par le sang... Si je me blesse et que vous n'êtes pas correctement protégé, vous avez un risque d'être contaminé. Et personne ici n'a envie de risquer de perdre une personne supplémentaire."

C'est là qu'en général, des idées d'accomplissement de vengeance germent dans la tête des participants.
Sourire très vaguement attendri.

"Dans un bon mois, nous serons fixés sur la décontraction ou non du virus Aldartok."

Message reçu. On ne parle pas du pire. Surtout que la spécialiste n’est pas à l’aise avec la question, ou bien est-ce à cause de la foule. Quoi qu’il en soit, Emi est présente, alors on opte pour la même attitude que celle que l’on peut prendre au chevet d’un mourant, quand le médecin vient tout juste de nous le confier : on fait comme si tout allait bien.

Liberty passe pour douée dans l’exercice. Elle a bien remarqué le comportement inhabituel de l’aveugle, qui n’a rien dit jusque là, retranchée dans un coin. Alors quand elle prononce des mots comme « virus » ou « contaminé », la punkette vient vers elle, et lui pose une main sur l’épaule.

- On va rien éliminer, puisque t’as rien !

Bien sûr qu’elle s’inquiète. Bien sûr qu’elle aura dix mille questions à poser à Ivy, quand le moment sera propice. Mais pour l’instant, ça ne se perçoit pas, c’est tout.
Elle est même déjà passée à des préoccupations plus frivoles. Et vient parler à l’oreille d’Emi, baissant un peu la voix, sur un ton de fausse confidence.

- C’est cool cette histoire de tours de garde, on va pouvoir s’occuper de notre petite histoire de relooking.

Quelle confiance aveugle, néanmoins si la décision était telle, ce n'était certaine pas à lui de s'y opposer. Il observa tout le long la suite de la réunion et les échanges qui s'y déroulaient que cela soit oral ou bien gestuel. D'ailleurs la deuxième en disait plus long sur ce qu'il pouvait s'y passer. Pour le moment, le tout était de sauver Emi Louise de cette maladie mais aussi de cette présence potentiellement néfaste. Les accidents sont souvent la suite de malencontreux évènements qui se suivent et pas uniquement d'une simple maladresse.

L'asiatique plongea ses mains dans ses poches puis une des deux rencontra les biscuits qui se trouvaient toujours là. Il grimaça puis il les retira pour les recroiser de nouveau. Les informations majeures avaient été énoncées, il se demanda si les initiateurs de cette réunion avait quelque chose à rajouter ou non.

- « Il y a t'il autre chose à communiquer ou bien cette réunion est terminée? »

Ivy reprend finalement la parole, bras croisés sur la poitrine, le ton légèrement plus affirmé.

« Il y aura toujours quelqu'un avec Emi... Soit moi, soit moi et un de vous, soit deux d'entre vous. On fonctionnera le plus possible par binôme. Dès demain y'aura des trucs à faire, des tentures à mettre en place, un système de poulie pour la trappe... Autrement rien de spécial. Décontraction, boulot... Pas d'prise de drogue... Ramenez d'l'eau et de la nourriture à chaque fois qu'vous prenez votre quart en fonction des besoins... »

Un sourire terne.

« Ah. Essayez au maximum de pisser et autres avant de prendre votre tour ici, je veux pas d'allers retours et de séparations inutiles, ou d'manque de respect à Emi.
Pour l'instant ce sera tout. »

L'asiatique acquiesça puis quitta la réunion.